Saddam Hussein Abd al-Majid al-Tikriti (en arabe :
صدام حسين عبد المجيد التكريتي (présumément né le
28 avril 1937 - exécuté par
Pendaison le
30 décembre 2006 à
Bagdad le jour de l'Aîd al-Adha - l'
Aïd el-Kebir - pour crimes contre l'humanité) était un
homme d'État irakien, vice-président (
1968-
1979), puis président (
1979-
2003) de l'Irak. Il a été renversé lors de l'invasion de l'Irak en 2003, par les
États-Unis, le
Royaume-Uni et quelques autres pays de la coalition.
Des gouvernements et organisations non gouvernementales (ONG) l'accusent de crimes de guerre, meurtres, crimes contre l'humanité et de Génocide envers les Kurdes. Arrêté en Décembre 2003, il est condamné à mort le 5 novembre 2006 pour le massacre de Doujaïl de 148 villageois chiites en 1982. Quelques jours après que le verdict eut été confirmé en appel (le 26 décembre 2006), la sentence est exécutée avec sa pendaison qui se déroule le 30 décembre 2006 à six heures, heure locale (03H00 GMT) dans une caserne des renseignements militaires irakiens située dans le quartier chiite d'Al-Khademiya à Bagdad.
Sa jeunesse
On ne sait que peu de choses sur les premières années de sa vie. Il serait né le 28 avril 1937 dans une famille très pauvre de paysans sans terre du village d'Aouja, non loin de Tikrit. Selon ses biographies officielles, son père,Hussein Abd al-Majid serait mort, peu avant ou peu après sa naissance, mais selon d'autres biographies non officielles, il aurait en fait abandonné femme et enfants.
De fait, le petit Saddam est élevé par le nouvel époux de sa mère, un homme brutal et illettré, qui le traite rudement. Il vivait alors dans une petite maison en torchis, qui n'était composée que d'une pièce où il n'y avait pas d'électricité. Dès l'âge de six ans, il commence à travailler comme berger. Sa famille n'ayant pas les moyens de lui payer des chaussures, il allait travailler dans les champs pieds nus. À l'âge de huit ans, il fuit le domicile familial, il est recueilli à Bagdad par un oncle maternel, Khairallah Talfah, ancien officier qui avait soutenu la révolution de Rachid Ali Gaylani et qui est devenu maître d'école. Avant de le connaître, Saddam était appelé ibn aziqa ou littéralement, « fils des ruelles ». Son oncle le scolarise dans l'école municipale, Saddam était alors l'élève le plus âgé de sa classe. Khairallah part ensuite pour Bagdad avec le jeune Saddam, où, en plus d'aller à l'école, il exerçait de petits métiers comme celui d'assistant de chauffeur de taxi et de vendeur de cigarettes à la criée. Son oncle lui apprend également le maniement des armes, l'instruit sur l'histoire de l'Irak, Nabuchodonosor pour l'histoire antique et Saladin pour l'histoire médiévale.
Il donne sa fille en mariage à Saddam. Il rentre ainsi de plain-pied dans la tribu des Albou Nasser. Admiratif de son oncle, il décide de devenir comme lui, officier. Il se présente à l'école militaire pour passer le concours d'entrée mais il échoue.
Après la fin de ses études secondaires, le jeune Saddam rejoint une cellule clandestine du Parti Baas (le parti socialiste de la Renaissance arabe). Ce parti, fondé par un Syrien chrétien, Michel Aflaq et par un musulman Salah al-Din al-Bitar, affilié à la IIe internationale socialiste, prônait un arabisme laïc mélangé de références socialistes.
Membre du Parti Baas, il milite dès le début des années 1950, pour l'unité arabe. Quelques années plus tard, il est condamné avec son oncle à six mois de prison pour avoir tué un informateur de la police. Il participe en 1956 à un Coup d'État avorté contre le roi d'Irak, soutenu et imposé par la Grande-Bretagne. En 1958, un autre groupe, sous la direction du général Kassem, officier nationaliste très à gauche, parvient à détrôner le roi.
Le 7 octobre 1959, il fait partie d'un groupe qui tente de tuer le général Kassem, mais ils échouent, et Saddam est blessé lors de cette opération où il n'a eu finalement qu'un rôle subalterne d'homme de main. Plus tard, ses services de Propagande ont tenté d'embellir son action, jusqu'à en faire le personnage central de ce complot manqué et le héros d'une nouvelle « geste ».
Après sa tentative de meurtre manqué sur le président Kassem, il traverse l'Euphrate à la nage et avec l'aide des réseaux syriens, il traverse le désert, se réfugie parmi des bédouins et réussit à se réfugier d'abord à Damas où il rencontre des baasistes syriens. Il reste à Damas pendant trois mois, c'est pendant ce court séjour qu'il fait la connaissance de Michel Aflaq. C'est avec sa rencontre avec le secrétaire général du Baas, qu'il devient membre à part entière du parti. Puis il part au Caire, à l'époque de la République arabe unie, et il est condamné par contumace à mort par le gouvernement irakien. Il continue sa scolarité au Caire, où il obtient son diplôme en 1961, puis, en 1962, il entame des études de Droit. Mais il est contraint d'abandonner ses études pour partir en Irak.
Après la révolution irakienne du 8 février 1963, lors de laquelle le général Kassem est renversé par des groupes baasistes commandés par le général Aref, Saddam Hussein revint en Irak en passant par la Syrie où il rencontre une nouvelle fois Michel Aflaq qui lui transmet un message qu'il devait donner à Bakr. Il se fait l'intermédiaire des baasistes syriens et irakiens. Il participe également à plusieurs conférences panarabes, du parti à Damas, où il expose les mêmes idées qu'Aflaq. Avec son retour en Irak, il travaille au recrutement de nouveaux militants.
En 1964, Saddam prévoit d'assassiner le président Aref. L'attentat qui était prévu pour le 5 septembre est connu de la police la veille et il se fait emprisonner avec un complice. Durant sa détention, sa femme Sajida lui rapporte des livres approfondissant ainsi sa culture nationaliste. Il parvient à s'évader le 23 juillet 1966 au cours d'un transfert entre deux prisons. Il se consacre alors à la constitution d'une branche clandestine du Baas qui implique une centaine de personnes.
Sa montée vers le pouvoir
Écarté du pouvoir, pour un temps, le parti Baas revient en force, lors d'un coup d'État, le
17 juillet 1968, et devient le parti le plus puissant et le mieux structuré de la région. Lors de la « Révolution blanche » (nom donné parce qu'aucune goutte de sang n'a coulé pendant ce coup d'État), Saddam Hussein aurait – d'après les sources baasistes – assiégé le palais présidentiel avec un tank et pris le pouvoir. Le 30 juillet 1968, Saddam limoge le premier ministre et le ministre de la défense en personne. Au sein du Baas, Saddam prend la tête des services de sécurité, à l'âge de 31 ans. Il occupe également le poste de vice-président du Bureau révolutionnaire. Il doit ce poste important à son oncle par alliance, le général
Ahmad Hasan al-Bakr, dirigeant baasiste historique et nouveau président du pays.
Épaulé par son groupe, sa « tribu », constituée de sa famille proche, de ses nombreux cousins et alliés, et des natifs de sa ville de Tikrit, Saddam Hussein, peu à peu, « élimine » ses rivaux, et réussit à contrôler Bagdad, la capitale. Il devient vice président de la république en 1971. Cependant pour contrôler le pays, il a besoin d'un parti à sa dévotion, et prend modèle sur le Parti communiste de l'Union soviétique, avec laquelle l'Irak signe en 1972, un traité d'amitié. Saddam Hussein se rend aussi en France la même année, le 14 juin.
Le Parti Baas, devient rapidement omniprésent, omnipotent, et un passage obligé pour toutes les affaires et pour accéder au pouvoir. En quelques années, ce parti devient un instrument entièrement au service de Saddam Hussein, qui concentre tous les pouvoirs entre ses mains, passant d'un pouvoir collégial, au début, à un despotisme absolu, même s'il a conservé pour la forme, le Conseil de commandement de la révolution, censé détenir le pouvoir (Ezzat Ibrahim Al-Duri en est le vice-président).
Un diplomate avait dit du système politique irakien, qu'il fonctionnait comme un palmier, arbre qui est d'ailleurs le symbole de l'Irak : « Il demeure toujours vert si on coupe ses branches les plus basses ».
Au début des années 1970, il se donne le titre de général honoraire. Le 1er juin 1972 il commence une vaste Nationalisation des compagnies pétrolières monopolistes qui se trouvaient jusque là entre des mains étrangères. L'Irak connaîtra alors un développement industriel et social sans précédent. Saddam Hussein s'est efforcé de moderniser l'économie et l'Industrie. En 1973, il devient général, et en 1979, à 42 ans, se sentant assez puissant, il remplace à la présidence de l'Irak Ahmad Hasan al-Bakr suite à son renoncement précipité, officiellement pour « raison de santé ». Des milliers de cadres du parti Baas sont alors convoqués d'urgence et vingt-deux d'entre eux, accusés de trahison, sont arrêtés en pleine assemblée présidée par Saddam Hussein fumant le cigare et pleurant parfois, et sont emmenés à l'extérieur pour être exécutés sommairement. La scène est filmée et est suivi en direct dans tout le monde arabe, et servira à asseoir le pouvoir du nouveau dictateur en Irak et deviendra célèbre mondialement comme illustration de ses méthodes et de sa personnalité.
La dictature et la chute du régime
Article détaillé : .Durant les vingt-quatre années de son pouvoir, Saddam Hussein utilise tous les moyens pour contrôler la population et régner sans partage. Comme dans les régimes totalitaires, la Propagande est omniprésente à travers les différents médias et les affiches représentant le portrait du rais. La presse est censurée et la peur d'être arrêté et exécuté paralyse les opposants.
Durant cette période Saddam Hussein a échappé à plusieurs attentats ou tentatives de renversement par la force.
Le procès (2005-2006)
L'ouverture de la phase préliminaire de son procès a eu lieu à Bagdad au début du mois de juillet 2004. C'est un tribunal d'exception, le Tribunal spécial irakien (TSI), qui le jugera pour Génocide, crime contre l'humanité et Crime de guerre, avec plusieurs autres membres importants du parti Baas.
Mille cinq cents personnes dont vingt-deux avocats principaux venant d'Irak, Jordanie, Libye, France, et États-Unis d'Amérique se sont proposés pour assurer la défense de Saddam Hussein. Jacques Vergès et Roland Dumas sont quelques-uns de ces nombreux avocats.
Le 7 juillet 2005, Ziad al-Khasawneh, le principal avocat de Saddam Hussein, démissionne, suite aux pressions des avocats américains, voulant l'empêcher de prendre position pour la résistance irakienne et contre l'invasion armée.
Le 8 août 2005, tous ses avocats sauf un Irakien, Khalil al-Doulaïmi, sont récusés par la famille Hussein qui les accuse de s'être autoproclamés défendeurs de Saddam Hussein sans avoir été mandatés.
Le 4 septembre, le porte-parole du gouvernement irakien annonce que l'ouverture du procès aura lieu le 19 octobre. Soit juste après le Référendum sur le projet de Constitution, prévu le 15 octobre.
Ce procès concernera dans un premier temps le massacre de 143 chiites du village de Doujaïl en 1982 ainsi que la destruction de propriétés et l'Exil interne pendant quatre ans des habitants de cette ville. Plusieurs autres membres de l'ancien parti Baas seront également jugés et furent condamnés à mort ou à des peines allant jusqu'a l'emprisonnement à perpétuité, citons notamment :
- Taha Yassine Ramadan, ancien vice-président (exécuté par pendaison le 20 mars 2007)
- Barzan Al-Tikriti, ancien chef des renseignements (exécuté par pendaison le 15 janvier 2007)
- Awad Ahmed al-Bandar, adjoint du chef de cabinet de Saddam Hussein (exécuté par pendaison le 15 janvier 2007)
- Abdallah Kadhem Roueid, responsable local du parti Baas (condamné à 15 ans de prison le 5 novembre 2006)
- Mezhar Abdallah Roueid, responsable local du parti Baas (condamné à 15 ans de prison le 5 novembre 2006)
- Ali Daeh Ali, responsable local du parti Baas (condamné à 15 ans de prison le 5 novembre 2006)
- Mohammed Azzam al-Ali, responsable local du parti Baas (acquitté le 5 novembre 2006)
Le porte-parole du gouvernement a également déclaré que si Saddam Hussein était condamné à la Peine de mort, la sentence pourrait être exécutée sans attendre son jugement pour d'autres actes d'accusations.
Le 19 octobre, Saddam Hussein défie le tribunal en ne reconnaissant pas son autorité et plaide non coupable pour le massacre de Doujaïl.
Les témoins programmés au procès, ayant trop peur d'être des témoins publics, ne sont pas venus à Bagdad. Le premier procès de Saddam Hussein est alors ajourné pour permettre d'entendre ces derniers dans des conditions de sécurité satisfaisante. La prochaine audience était prévue le 28 novembre, mais elle a été encore une fois reportée au 5 décembre. Le 6 décembre, Saddam Hussein continue de perturber le procès.
Le 23 janvier 2006, le juge Rizgar Amin démissionne, il est remplacé par Rauf Rashid Abd al-Rahman.
Le 15 mars, Saddam Hussein est appelé par l'accusation en tant que témoin. À la barre, il a fait quelques déclarations politiques, en disant notamment qu'il se considérait toujours comme Président de l'Irak et en appelant les Irakiens à cesser les violences entre eux et à combattre les troupes américaines. Le juge a alors coupé son microphone et la suite de l'audience s'est déroulée à huis clos.
Le 15 mai, il est formellement accusé de crimes contre l'humanité et refuse de plaider en déclarant qu'« il n'y avait aucune possibilité de juger le Président de l'Irak ».
Le 19 juin, Jaafar al-Moussaoui, le procureur général du tribunal pénal irakien requiert la peine de mort contre Saddam Hussein, ainsi que contre son demi-frère Barzan Al-Tikriti, et contre l'ancien vice-président Taha Yassine Ramadan.
Le 5 novembre, Saddam Hussein est condamné à mort par Pendaison pour crime contre l'humanité. D'après les statuts du tribunal, il y a automatiquement appel pour ce type de condamnation. Le procès en Appel devrait durer trente jours.
Le 26 décembre, la cour d'appel irakienne confirme la condamnation à mort de l'ancien président irakien Saddam Hussein. Il devrait être exécuté par Pendaison dans les trente jours à venir.
Plusieurs ONG humanitaires ont dénoncé ce procès. Human Rights Watch estime ainsi dans un rapport que ce dernier fut « entaché d’irrégularités, aussi bien sur la forme que sur le fond » et « foncièrement inéquitable ».
La pendaison
Le
29 décembre 2006, on apprend par le député Sami al-Askari, collaborateur du Premier ministre
Nouri al-Maliki que Saddam sera exécuté dans la nuit du
29 au
30 décembre 2006 ou au plus tard le
4 janvier 2007 (après l'
Aïd el-Kebir, la fête la plus sacrée du calendrier musulman).
Le 30 décembre 2006, l'ancien président irakien est finalement exécuté à Bagdad à 06 h 05, heure locale (03 h 05 GMT). Livré par les Américains aux autorités irakiennes, ce sont des Irakiens qui exécuteront la sentence. Saddam Hussein est mené au gibet les bras et les pieds entravés mais conserve son calme. Il demandera même d'avoir la tête découverte, ce qui lui fut accordé. Il acceptera un foulard pour éviter les blessures occasionnées par la corde. Quelques secondes avant son exécution, certains des chiites officiels présents sur le lieu de l'exécution scandent : « Moqtada, Moqtada », par référence à Moqtada al-Sadr, le chef de l'Armée du Mahdi, dont le père a été exécuté sur l'ordre de Saddam Hussein. L'émission du 8 août 2007 sur France 2 "Un jour,un destin" explique que les personnes ayant crié le nom de "Moqtada" étaient ses miliciens et auraient payé "un prix d'or" pour assister à l'exécution. La scène de l'exécution a été filmée et diffusée illégalement sur internet.
Sa pendaison met fin à toutes les actions dont celui-ci devait répondre, dont sept autres procédures. Un autre procès aurait donc pu être ouvert à l'issue duquel le dictateur aurait sûrement dépassé les 70 ans (âge à partir duquel on ne peut plus exécuter un condamné en Irak).
Le 31 décembre, il est enterré à 4 h 00 (1 h 00 GMT) dans un bâtiment construit au cours de sa présidence et destiné à honorer les morts, dans le centre d'Aouja, à 180 km au nord de Bagdad et 4 km au sud de Tikrit. Il repose avec son oncle et ses fils Oudaï et Qoussaï.
Aussitôt après, cette exécution à la sauvette déclenche une polémique. De nombreux observateurs dénoncent une « mascarade », une « parodie de justice ». Ainsi, selon Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes, interviewé sur France 3 le 2 janvier 2007, le choix d'exécuter Saddam Hussein le jour de l'Aïd el-Adha est désastreux. Tuer Saddam en un jour de paix et de pardon pour les sunnites (pour les chiites, l'Aïd était le lendemain), qui plus est une fête au cours de laquelle on sacrifie un animal, serait selon lui une provocation délibérée de la part de ceux qui détiennent désormais le pouvoir à Bagdad. La question de la responsabilité des Américains dans ce choix reste ouverte pour le moment.
Pour de nombreux analystes, l'exécution serait plus un acte de guerre civile que de justice, ou tout du moins un acte de vengeance communautaire :
- le fait qu'il s'agisse d'un jour saint pour les sunnites et pas pour les chiites ;
- l'exécution a eu lieu dans un quartier à majorité chiite (Khadamiya), dans une caserne des renseignements militaires, une unité notoirement infiltrée par l'Armée du Mahdi ;
- la prière des personnes présentes faisait référence aux imams historiques chiites.
Le quotidien égyptien
Al-Masri Al-Youm commentait ainsi : « Les États-Unis ont offert Saddam en sacrifice sur l'autel de la guerre civile irakienne »
Biens de Saddam Hussein
Les biens de Saddam Hussein se monteraient à plusieurs dizaines de milliards de dollars , une fortune colossale et disparate amassée tout au long des ses vingt-cinq années de règne sans partage sur l'
Irak. Ils ont théoriquement été gelés par une décision de l'ONU de
2002, mais la malice de l'ex-dictateur fut telle, tout comme pour les armes de destruction massives cachées ou fabriquées par l'Irak après 1991 , qu'il n'apparait jamais comme le propriétaire réel, mais à travers de nombreuses sociétés offshore gérées par ses hommes de confiance qui disposent d'un simple titre au porteur et sont protégés par les conventions internationales ad hoc, d'où les difficultés que connait du gouvernement irakien d'aujourd'hui pour récupérer ces biens .
Parmi ses biens ont peut citer :
- des placements financiers de plusieurs milliards en Suisse ;
- des hôtels au Maroc ;
- des investissements en Mauritanie et au Yémen ;
- En France : des placement financiers pour un montant de 24 millions d'euros , des participations dans des sociétés françaises et deux propriétés sur la Côte d'Azur, une près de Cannes et une autre à Mougins ;
- le yacht de luxe Qadisiyah Saddam , 82 mètres, réapparu à l'automne 2007.
Des dizaines d'autres biens sont encore à découvrir . À chaque fois les avocats du gouvernement irakien doivent obtenir une décision de justice du pays concerné, mais à chaque fois ils découvrent que le bénéficiaire économique est une autre société, souvent offshore, issue d'un montage financier opaque et complexe, et située dans une autre juridiction.
Notes et références
..
Bibliographie
- Le vrai Saddam Hussein par Said K. Aburish, éd. Saint-Simon, 2002, (ISBN 2915134006)
- Saddam Hussein, un gaullisme arabe par Charles Saint-Prot, éd. Albin Michel, 1987, (ISBN 2226139001)
- Notre allié Saddam par Angeli et Mesnier, éd. Orban Olivier, 1992, (ISBN 2855656583)
- Saddam Hussein par Mylroie et Miller, éd. Presses de la Cité, 1993, (ISBN 2258033691)
- L'énigme Saddam - Enquête explosive au coeur du système irakien par Andrew Cockburn et Patrick Cockburn, éd. First, 1999, (ISBN 2876914468)
- Quand l'Irak entra en guerre, la Qadissiyah de Saddam par Jean-Michel Cadiot, éd. L'Harmattan, 2000, (ISBN 2738401295)
- Les années Saddam par Abdul Majid Saman, éd. Fayard, 2003, (ISBN 2213617511)
- Dans l'ombre de Saddam, Les révélations inimaginables de son chef du protocole par Haitam Rashid Wihaib, Michel Laffont, 2004, (ISBN 2749900158)
- Le Livre noir de Saddam Hussein, préface de Bernard Kouchner, sous la direction de Chris Kutschera, éd. Oh! éditions, 2005, Paris, (ISBN 2915056269). Ce livre écrit par 23 auteurs internationaux (avocats, sociologues, professeurs de droit, professeurs de sciences politiques, économistes, journalistes, magistrats, députés, médecins, archéologues et victimes de Saddam Hussein), fait le bilan de ce que les auteurs appellent des "crimes contre l'humanité" commis par le dictateur au cours de ses trente-cinq ans de pouvoir. Il est divisé en sept parties : un régime contre son peuple, la répression des chiites, le massacre des Kurdes, les guerres d'Iran et du Koweït, les réseaux pro-irakiens, le bilan des trente-cinq ans de dictature, quelle justice pour Saddam Hussein.
- Saddam le féroce, Le Monde, 10 avril 2003.
Voir aussi
Liens internes
Pages sur ce thème sur les projets Wikimedia :
- Sadjida Talfah, première femme de Saddam Hussein.
- Samira Chahbandar, deuxième femme de Saddam Hussein.
- Nidal al-Hamdani, troisième femme de Saddam Hussein.
- Wafa el-Mullah al-Howeish, quatrième épouse (mariage en 2002), fille de son dernier premier ministre adjoint Abdul Tawab el-Mulla Howeish.
- Fedayin Saddam.
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